30.000 soldats y ont perdu la vie entre 1914 et 1918. Hartmannswillerkopf, rebaptisé Vieil-Armand par les Français, est un rocher qui perce le ciel à 956 mètres d'altitude.

« Pour qui suit aujourd’hui les chemins qui serpentent au long des pentes rocheuses et boisées du Vieil Armand, ce sont soudain d’étranges stigmates que la montagne laisse apparaître sur ses flancs : des tranchées, des blockhaus, un chaos de poutres et de tôles, des pans de murs à demi effondrés, presque une ville, dont il ne resterait que des couloirs, des portes, des soupiraux et des seuils, la géométrie complexe de la guerre envahie de ronces et tapissée de feuilles mortes…Une ville habitée naguère par une population de troglodytes casqués, mais depuis longtemps désertée, tombant inexorablement dans l’oubli, en voie d’absorption par la végétation. La mousse y fait parfois comme une peau sur la pierre, une peau végétale qui prête un corps presque doux à cette mémoire de veines et de boyaux où voici près d’un siècle le sang des hommes s’en est allé… »
Jean-Michel Maulpoix

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L'association des Amis du Hartmannswillerkopf